Automatisation des tests & gestion de l’infrastructure

La stabilité et la maîtrise de l’infrastructure sur laquelle les tests automatisés tournent est cruciale pour assurer la bonne gestion d’une entreprise. Bien gérer l’infrastructure est primordial que l’on parle de tests de montée en charge, de tests de non-régression ou de supervision applicative. Elle permet de les faire tourner dans un contexte similaire à chaque fois et de pouvoir avoir des éléments de comparaison fiable en cas de remontée d’anomalie.

Qu’est-ce que l’automatisation des tests de non-régression ?

L’automatisation des tests de non-régression consiste à planifier un parcours prédéfini d’utilisateurs virtuels sur un navigateur ou un device spécifique de façon régulière.

Les résultats de ces tests permettent de s’assurer que les parcours se déroulent dans de bonnes conditions ou de lever des régressions / des indisponibilités de services avant une mise en production ou sur un logiciel qui est déjà en production.

En phase de non-régression, dans certains cas, un même parcours est joué sur plusieurs navigateurs pour s’assurer que les fonctionnalités testées sont bien disponibles dans différents contextes. Il est possible que les résultats soient en erreur uniquement sur une version de navigateur.

L’importance d’une infrastructure solide ?

L’infrastructure d’un outil informatique correspond à la coordination de tous les composants logiciels, réseau, équipements et matériel (incluant les systèmes d’exploitation et de gestion des données) pour permettre de fournir les meilleurs services informatiques.

Dans le cadre de l’automatisation des tests, l’infrastructure doit permettre de faire jouer les parcours par les automates dans des conditions proches de celles des utilisateurs finaux.

L’infrastructure de l’outil informatique aura donc un rôle crucial. Elle définira :

• le choix des navigateurs/devices sur lesquels les utilisateurs virtuels navigueront,
• les prises de mesures effectuées, les temps de référence,
• la prise de vidéo ou non lors d’anomalie,
• les versions d’OS ou de device utilisées

L’infrastructure devra être dimensionnée de façon cohérente afin que l’ensemble des parcours puisse être joué dans un temps raisonnable selon leur fréquence d’exécution.
Par ailleurs, les infrastructures définiront les temps d’exécution de référence, les versions de navigateur prises en compte, les versions d’OS.

La maintenance de l’infrastructure, les mises à jour régulières.

La stabilité des infrastructures permet d’analyser des résultats comparables, de faire jouer les mêmes scripts plusieurs fois d’affilée.

Dans le cadre de tirs de montées en charge par exemple, si l’on souhaite comparer les résultats entre deux tirs de charge similaire, il est préférable de ne pas modifier les paramètres des tirs de charge, et donc de ne pas modifier la version de navigateurs par exemple même si des versions plus récentes que celles utilisées sont disponibles.

Dans le cadre de la supervision applicative, il est préférable d’éviter que des mises à jour de navigateurs soient forcées sur les machines sur lesquelles les automates effectuent leurs parcours. Cela pourrait empêcher les automates de tourner ou avoir un impact direct sur les temps de réponse. Ces mises à jour doivent donc être maîtrisées et effectuées toutes les 2 ou 3 versions afin d’éviter d’éventuelles interruptions de service.

En revanche, dans d’autres contextes, tels que les tests de non-régression, il est recommandé de faire évoluer les versions de navigateur ou de système OS afin de faire jouer les automates sur des versions correspondant à celles des utilisateurs finaux.

De la même façon, la prise en compte des nouveaux téléphones ou nouvelles versions d’OS pour la supervision applicative nécessite des mises à jour de l’infrastructure pour correspondre aux attentes des clients finaux.
Les ressources sont alors adaptées aux besoins et évoluent au cours du temps en fonction des utilisations principales des utilisateurs finaux.

Pour finir, pour des raisons de sécurité, des maintenances sont régulièrement à planifier, aussi bien pour les serveurs que pour les applications. Cela permet de contrer les failles de sécurité détectée.

Conclusion :

L’automatisation des tests est très étroitement liée à l’infrastructure sur laquelle les tests sont exécutés. Le système et le logiciel utilisés devront alors s’adapter au résultat escompté, tout en étant à la fois fiable, souple et sécurisée. Sa stabilité et les mises à jour régulières de cette infrastructure seront les conditions nécessaires à une automatisation de test réussie. En même temps, elle garantit la sécurité des données informatiques lors du test.